Le Brésil, quintuple champion du monde et nation phare du football mondial, traverse une période de turbulences. Malgré un bilan de huit points sur les quatre dernières rencontres des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, la Seleção n'a pas convaincu ses supporters ni la presse brésilienne. Avec deux matchs nuls consécutifs, les attentes restent loin d’être comblées.
Une trêve de novembre sous tension
Après des victoires convaincantes en octobre face au Chili (1-2) et au Pérou (4-0), la Seleção semblait avoir retrouvé des couleurs. Pourtant, cette dynamique s’est brisée en novembre avec deux résultats décevants : un nul contre le Venezuela (1-1) et un autre face à l’Uruguay (1-1). Ces performances laissent un goût amer, tant pour le public que pour les observateurs.
Raphinha, attaquant du FC Barcelone, a tenté de tempérer la colère des supporters : « Nous avons joué comme un diable. [...] On joue beaucoup au ballon, il faut repartir la tête haute. » Cependant, ces paroles n’ont pas suffi à calmer les passions. L’échec contre l’Uruguay, un rival historique, a particulièrement déplu. Ce résultat maintient le Brésil à une modeste 5ᵉ place avec 18 points, à sept longueurs de l'Argentine, leader incontesté des qualifications.
Une presse unanime dans la critique
La Seleção subit une pluie de critiques dans les médias nationaux et internationaux. Globo souligne la répétition des performances inconsistantes : « Peu de réelles occasions créées pour le volume offensif obtenu et des erreurs défensives devenues routinières. » La déception populaire se reflète dans les huées au coup de sifflet final à Salvador.
À l’étranger, le quotidien argentin Olé n'a pas mâché ses mots, qualifiant le Brésil d’équipe « apathique », incapable de retrouver son éclat. En Espagne, Marca et AS se sont attardés sur le rôle contrasté des leaders offensifs, Vinícius et Raphinha. Si ce dernier a brillé par son activité, le repositionnement de Vinícius n’a pas porté ses fruits, laissant une attaque brésilienne trop souvent stérile.
Les supporters perdent patience
La Seleção, qui n’a plus remporté de Coupe du Monde depuis 2002, subit une pression constante. La comparaison avec l’Argentine, double championne de la Copa América et victorieuse du Mondial 2022, ne fait qu’exacerber les frustrations. ESPN Brasil souligne : « Huées au coup de sifflet final et envie de virer Dorival Júnior : les supporters étaient en colère. » Cette tension met l’entraîneur sous une pression immense à moins de deux ans du grand rendez-vous.
Pour Dorival Júnior, le défi est double : rétablir la confiance des supporters et bâtir une équipe compétitive capable de rivaliser avec les meilleures nations.
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