Jeux Olympiques : l'Argentine n’en peut plus de la France

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Intrusion sur le terrain durant Argentine Maroc aux Jeux Olympiques 2024 de Paris

Mercredi après-midi, lors des Jeux Olympiques de Paris, l'équipe argentine de football a vécu un scénario rocambolesque face au Maroc. Les hommes de Javier Mascherano pensaient avoir arraché un match nul à la 90e+15 minute grâce à un but d'égalisation, mais ce dernier a été annulé après recours à la VAR. Les trois minutes restantes ont été rejouées, scellant la victoire marocaine sur un score de 2-1. Cet épisode a provoqué une vive réaction en Argentine, alimentée par une presse nationale indignée.

Des incidents en série


Outre la frustration liée au résultat, les joueurs argentins ont subi d'autres désagréments, notamment des jets de pétards de la part des supporters marocains et un vol survenu dans leur centre d'entraînement la veille du match. Ces incidents ont exacerbé le ressentiment argentin, donnant lieu à une couverture médiatique acerbe. "Jeux Olympiques : le désastre français", titre le quotidien Olé, critiquant sévèrement l'organisation des Jeux : "les JO, envahis par l’absurde. La France a commencé avec des failles dignes du tiers monde".

Une presse enflammée

La presse argentine n'a pas mâché ses mots. La Nacion a dépeint une scène chaotique : "Même l’écrivain le plus fou n’aurait pas pu imaginer une telle œuvre d’horreur. Ce qui s’est passé au stade Geoffroy-Guichard, dans cette ville du sud de la France, ne se voit même pas dans les tournois amateurs les plus profonds des pays sous-développés". TyC Sports, de son côté, parle d'un "scandale sans précédent".

Otamendi et Mascherano n’en peuvent plus de la France après la défaite face au Maroc aux JO

Des tensions exacerbées

Les réactions des médias ne sont pas les seules à marquer cette période de tensions. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui voient dans ces événements une vengeance française en réponse aux controverses liées à un chant raciste populaire en Argentine. Le gardien Geronimo Rulli a même déclaré : "Nous savons où nous sommes venus et comment ils vont nous traiter". La vice-présidente argentine, Victoria Villarruel, a ajouté sur ses réseaux sociaux : "Même s’ils nous insultent, nous sommes destinés à la grandeur". Ces propos illustrent la profondeur des tensions entre les deux nations, alors que Javier Milei et Emmanuel Macron doivent se rencontrer prochainement.

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