Le Real Madrid a enfin tranché dans un domaine qui lui coûte trop cher cette saison : les penalties. Carlo Ancelotti a décidé de nommer Kylian Mbappé tireur officiel numéro 1, après une série d’échecs qui devenaient inquiétants. Le tournant s’est joué contre Valence, où Vinicius a raté une tentative capitale. C’était le cinquième penalty manqué du Real cette saison, toutes compétitions confondues. Un de trop.
Ancelotti met fin à l’autogestion
Depuis le début de saison, Ancelotti laissait ses joueurs s’organiser eux-mêmes pour désigner le tireur. Un système basé sur la confiance… qui a volé en éclats. L’Italien n’a pas mâché ses mots :
« On a manqué trois penalties et cela me dérange. Je dois prendre la responsabilité de choisir qui doit les frapper », a-t-il déclaré après la victoire difficile à Valence.
Cette saison, Mbappé, Bellingham et Vinicius ont tous échoué dans l’exercice, mais c’est bien Vinicius qui cristallise les critiques : deux ratés consécutifs en moins d’un mois. Le premier, en Ligue des champions contre l’Atlético, a failli coûter l’élimination. Le second, en Liga, pourrait peser lourd dans la course au titre.
Mbappé, efficacité et sang-froid
Depuis son échec à Bilbao en décembre, Mbappé a tiré trois penalties… et marqué trois fois, chacun avec une technique différente :
- Pied droit placé au sol à droite contre Las Palmas (4-1, 19 janvier)
- Frappe puissante à mi-hauteur sur sa gauche contre Valladolid (3-0, 25 janvier)
- Panenka plein axe contre Leganés (3-2, 29 mars)
Ce qui impressionne, c’est la diversité de ses frappes et sa capacité à ne jamais répéter le même geste. Un gage de sang-froid et de lecture psychologique face aux gardiens.
Un choix stratégique à un moment charnière
À quelques semaines d’un sprint final en Liga et en Ligue des champions, le Real ne peut plus se permettre de gaspiller des occasions aussi précieuses. En désignant Mbappé comme tireur unique, le staff madrilène évite toute ambiguïté. Peu importe que la faute soit commise sur lui ou non, ce sera à lui de frapper.
Le Français incarne la rigueur et la précision, et son statut de leader offensif ne fait que renforcer la cohérence de ce choix. Ce mercredi contre Arsenal, s’il y a penalty, le doute n’existe plus : le ballon sera pour lui.
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