La DNCG rétrograde l’OL à titre conservatoire : un choc pour le club rhodanien

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John Textor le président de l’Olympique Lyonnais avec le maillot du club

La sentence est tombée. À l’issue de son audition devant la DNCG, l’Olympique Lyonnais a été sanctionné d’une rétrogradation à titre conservatoire, effective à la fin de la saison. Une décision qui reflète la situation financière préoccupante du club, soumis à une pression énorme pour redresser la barre dans les mois à venir.

Une situation financière alarmante


Depuis plusieurs mois, l’OL est dans le viseur du gendarme financier du football français. Lors de l’audition de mi-saison ce vendredi, John Textor, propriétaire du club via sa holding Eagle Football, a tenté de rassurer en présentant un plan de sauvetage financier.

Ce plan prévoyait :

  • 75 M€ injectés avant fin décembre 2024, sous forme de capitaux propres ou de cessions de joueurs.
  • 100 M€ supplémentaires début 2025, également fournis par Eagle Football Holdings.
  • Des ventes importantes de joueurs dès le mercato d’hiver.

Malgré ces engagements, la DNCG a jugé que les garanties fournies étaient insuffisantes à ce stade pour dissiper les incertitudes sur la viabilité financière du club.

Des mesures drastiques et une rétrogradation à titre conservatoire

Le communiqué de la DNCG est explicite :

« Encadrement de la masse salariale, interdiction de recruter. Rétrogradation à titre conservatoire à l’issue de la saison sportive en cours. »

Cette décision signifie que l’OL, s’il ne parvient pas à redresser ses finances, pourrait évoluer en Ligue 2 la saison prochaine. Une catastrophe sportive et économique pour un club habitué à jouer les premiers rôles en Ligue 1.

Des cessions inévitables dès janvier

Pour éviter cette issue, l’OL devra générer des revenus importants lors du prochain mercato. Parmi les joueurs les plus cités pour un transfert figurent :

  • Rayan Cherki, dont la valeur marchande et les performances attirent des clubs comme le PSG ou Liverpool.
  • Igor Jesus, attaquant brésilien de Botafogo (autre club détenu par Eagle Football), qui pourrait également être vendu pour renflouer les caisses.

Ces ventes, bien que nécessaires, pourraient fragiliser l’équipe sportivement et compromettre ses chances de maintien en Ligue 1.

John Textor dans la tourmente

John Textor, critiqué pour sa gestion et ses déclarations, n’a pas mâché ses mots après l’audition. Évoquant des ennemis au sein de la Ligue et des institutions du football français, il a notamment pointé un « grand club du Qatar » dans une déclaration confuse.

« Nous avons beaucoup d’ennemis (…) Je crois que la DNCG est indépendante, mais vous savez, il y a des pressions. »

Demain, un nouveau point presse est prévu où Textor devra clarifier sa position et détailler les mesures qu’il compte prendre pour éviter la catastrophe.

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