La finale de la Coupe du Roi opposant le FC Barcelone au Real Madrid, samedi soir à Séville, a tenu toutes ses promesses. Malgré les menaces madrilènes de boycott et les polémiques arbitrales, le match a bien eu lieu au stade La Cartuja. Hansi Flick, privé de Lewandowski, optait pour un trio offensif Lamine Yamal, Raphinha et Ferran Torres. En face, Carlo Ancelotti, avec Mbappé sur le banc, remettait en place son 4-3-1-2 classique, misant sur Bellingham, Vinicius Jr et Rodrygo.
Un Clásico sous haute tension
Dès l'entame, la domination catalane était totale. Inspiré, Lamine Yamal dynamitait la défense adverse, tandis que Pedri imposait sa maîtrise technique. Seules deux parades magistrales de Courtois (19e, 21e) retardaient l'échéance. Mais à la 28e minute, Pedri faisait justice : sur un service lumineux de Yamal, il envoyait une frappe en lucarne pour l'ouverture du score (1-0). Le Real Madrid, nerveux et fébrile, échappait même à un carton rouge pour Tchouameni, coupable d'un geste dangereux sur Dani Olmo.
Le réveil madrilène mené par Mbappé
Conscient de la débâcle, Ancelotti lançait Kylian Mbappé dès la reprise, en lieu et place de Rodrygo. Le changement fut immédiat. Le Français imposait sa puissance, libérant des espaces pour Vinicius, sans succès immédiat. Mais à la 70e minute, Mbappé égalisait d’un magnifique coup franc, son tout premier en carrière, laissant Szczesny sans réaction.
Dans la foulée, Aurélien Tchouameni plaçait le Real en tête grâce à une tête puissante sur un corner millimétré d’Arda Güler (2-1, 78e). Entré avec Modric, le jeune Turc se montrait décisif. On pensait alors Madrid en route vers la victoire.
Mais Ferran Torres, bien servi par un Lamine Yamal exceptionnel, surgissait à la 85e minute pour pousser le ballon dans le but vide et forcer la prolongation (2-2). Un penalty en faveur du Barça, annulé par le VAR à la 90e+6, maintenait le suspense.
Koundé offre le trophée au Barça
La prolongation, beaucoup moins rythmée, basculait finalement à la 115e minute. Jules Koundé, en embuscade après une relance ratée de Modric, plaçait une frappe sèche au ras du poteau pour donner l'avantage définitif au Barça (3-2). Malgré la pression madrilène en fin de match, Barcelone tenait bon et soulevait la Coupe du Roi.
Le Real Madrid, lui, voit ses espoirs de trophée s'envoler pour cette saison.
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