La situation des Girondins de Bordeaux a atteint un point critique avec l'annonce du dépôt de bilan et la perte du statut professionnel, acquis en 1937. Cette décision a suscité de vives réactions, notamment celle du maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a exprimé sa consternation et sa colère face à la gestion de Gérard Lopez.
La réaction de Pierre Hurmic
Dans une déclaration transmise à l'AFP, le maire écologiste Pierre Hurmic a dénoncé la décision prise par Gérard Lopez et les dirigeants du club bordelais. Il a souligné les conséquences dramatiques de cette décision, notamment la fermeture du centre de formation.
« J’apprends avec consternation la décision soudaine autant que personnelle de Gérard Lopez », a déclaré Pierre Hurmic. Il a critiqué la gestion du club, affirmant que les choix hasardeux ont conduit les Girondins de l'élite de la Ligue 1 au niveau amateur en seulement trois saisons.
Conséquences funestes
Pierre Hurmic a décrit les conséquences funestes de cette décision, mettant en avant l'impact sur les salariés, les joueurs, les jeunes en formation et les supporters fidèles. « En précipitant la chute du club, cette décision laisse dans le désarroi salariés, joueurs, jeunes en formation, et tant de supporters fidèles. »
Appel à une nouvelle gouvernance
Le maire de Bordeaux a également suggéré que d'autres options auraient pu être envisagées pour sauver le club. Il a critiqué la gouvernance actuelle pour son manque de volonté et de ressources pour défendre la survie du club centenaire. « Si la gouvernance actuelle n’a plus le ressort, les moyens, l’envie de défendre avec énergie la survie de notre club centenaire, patrimoine commun de notre territoire, alors, elle doit en tirer toutes les conséquences. »
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