Le Paris Saint-Germain ne réalisera pas le Grand Chelem. Après une saison historique marquée par une victoire en Ligue des Champions et une démonstration face au Real Madrid en demi-finale (4-0), le club parisien s’est lourdement incliné 3-0 en finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025 face à Chelsea.
Un PSG fatigué, un Chelsea incisif
Le scénario est brutal pour les hommes de Luis Enrique. Dominés d’entrée, les Parisiens encaissent trois buts en première mi-temps, sans jamais réussir à réagir. Chelsea, porté par Cole Palmer, auteur d’un doublé, et par sa nouvelle recrue João Pedro (arrivé de Brighton), a fait la différence dès les 45 premières minutes.
“Les Parisiens ont paru fatigués, en manque de solutions” — et cela s’est vu sur le terrain. Malgré des changements opérés en seconde période, le PSG n’a jamais trouvé l’étincelle. Joao Neves a même été expulsé en fin de match, symbole d’une soirée frustrante.
Une première édition U-class marquée par l’intensité
Cette première Coupe du Monde des Clubs au format U-class rassemblait de nombreuses équipes européennes. Le PSG, dominateur dans les phases finales, avait pourtant de sérieux arguments. Ils avaient éliminé la Real Madrid avec autorité (4-0), après un seul accroc en phase de poule face à Botafogo.
Mais en finale, c’est Chelsea d’Enzo Maresca qui a pris le dessus, avec une intensité constante, une stratégie claire, et un réalisme clinique. Après avoir remporté la Ligue Europa Conférence cette saison, les Blues s’adjugent un second trophée européen — mais d’une toute autre envergure.
Paris craque dans les nerfs après une saison XXL
Si cette défaite est lourde, elle n’efface rien de la saison titanesque du PSG, sacré en Ligue des Champions, en Ligue 1 et en coupes nationales. Mais cette finale a mal fini, sur le terrain comme en dehors. Une altercation a éclaté en fin de match, et Luis Enrique aurait eu des mots très vifs, voire physiques, avec João Pedro, auteur du troisième but.
Fatigue, frustration, tension accumulée : Paris a explosé, et cette Coupe du Monde des Clubs s’achève sur une image confuse et tendue. Le PSG va maintenant souffler, mais cette scène laissera des traces. À ce niveau, perdre c’est dur — mal perdre, c’est pire.
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