Liga : l’Atlético de Madrid renverse le FC Barcelone dans un duel électrique

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Pablo Barrios, Antoine Griezmann et Giuliano Simeone célèbrent la victoire de l’Atlético Madrid à Barcelone en Liga

Ce samedi soir, le choc entre le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid a tenu toutes ses promesses. Dans un stade en ébullition, les Colchoneros ont arraché une victoire capitale (2-1) en toute fin de match, démontrant une fois de plus leur sang-froid dans les moments décisifs. Grâce à ce treizième succès consécutif, l’équipe de Diego Simeone s’empare de la première place de la Liga, reléguant les Blaugranas à quatre longueurs.

Le résumé du match


Une première mi-temps sous contrôle catalan

Le Barça, bien décidé à imprimer son rythme, a entamé la rencontre tambour battant. Sous l’impulsion d’un Pedri des grands soirs, les Catalans ont rapidement mis sous pression une défense madrilène peu habituée à tant de fébrilité. Après plusieurs tentatives infructueuses, le milieu de terrain espagnol a trouvé l’ouverture à la demi-heure de jeu. Sur une action collective d’école, Pedri, servi par une magnifique roulette de Gavi, a ajusté Jan Oblak d’un plat du pied précis (1-0, 30e).

En difficulté, les Madrilènes ont peiné à exister dans cette première période dominée par le pressing intense et la maîtrise technique des locaux.

L’Atlético de Madrid, l’art de la révolte

Cependant, l’Atlético de Madrid ne serait pas l’Atlético sans sa capacité à inverser des situations compromises. Dès le retour des vestiaires, Diego Simeone a réorganisé son équipe, insufflant une énergie nouvelle. Si les Catalans ont failli doubler la mise par Fermín López (48e) et Raphinha (57e), le poteau et un Jan Oblak impérial ont maintenu les Colchoneros dans le match.

À l’heure de jeu, la sentence est tombée. Profitant d’une erreur de relance de Marc Casado, Rodrigo De Paul a égalisé d’une frappe limpide à ras de terre, laissant Inaki Pena impuissant (1-1, 60e).

Un dénouement cruel pour le Barça

Malgré des opportunités de part et d’autre, notamment un raté mémorable de Robert Lewandowski (76e), le match semblait se diriger vers un nul équitable. Mais c’était sans compter sur le flair des Madrilènes en fin de rencontre. Sur une contre-attaque éclair dans les arrêts de jeu, Alexander Sorloth a scellé le sort du match d’une frappe imparable (1-2, 90+6e).

Cette victoire spectaculaire rappelle leur exploit face au PSG en Ligue des Champions, confirmant que l’Atlético sait briller dans les moments critiques.

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