Le Classique tant attendu entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain a tourné au fiasco pour les Marseillais, lourdement battus 3-0 à domicile. Dans un Orange Vélodrome plein à craquer, l’OM, pourtant en bonne forme et bien classé, a rapidement déchanté face à un PSG incisif et supérieur techniquement. La rencontre a vite basculé en faveur des Parisiens, notamment après l’expulsion controversée d’Amine Harit qui a laissé l’OM à dix dès la première demi-heure.
Le PSG prend les commandes dès les premières minutes
Dès le coup d’envoi, le PSG a imprimé un rythme soutenu, mettant en difficulté une équipe marseillaise dépassée par la vitesse et la précision parisienne. Dès la 7e minute, Paris trouve la faille grâce à un beau mouvement sur l’aile gauche initié par Barcola et Nuno Mendes. Le centre de Mendes est repoussé par Geronimo Rulli, mais João Neves profite de la situation pour inscrire le premier but (0-1). Cette ouverture du score précoce a donné le ton de la rencontre, avec des Parisiens dominateurs dans la possession.
L’OM réduit à dix : le tournant du match
Quelques minutes après le premier but, le match bascule. Amine Harit, en retard dans son intervention sur Marquinhos, est sanctionné d’un carton rouge direct après consultation de l’arbitre M. Letexier. Une décision perçue comme sévère par les supporters et qui réduit considérablement les chances de l’OM de revenir dans le match. Désorganisés et en infériorité numérique, les Marseillais subissent de plus en plus, et le PSG en profite pour accentuer la pression.
Un calvaire avant la mi-temps pour l’OM
Le PSG continue d’appuyer, et sur un centre d’Achraf Hakimi, Leonardo Balerdi marque contre son camp, augmentant le score à 2-0 à la 28e minute. L’OM est en plein cauchemar, et le PSG, sans pitié, enfonce le clou. Juste avant la mi-temps, Dembélé tente sa chance, mais la balle revient dans ses pieds après un rebond chanceux et permet à Bradley Barcola de conclure facilement (0-3, 40e). Ce troisième but met fin aux espoirs marseillais, provoquant même le départ anticipé de plusieurs supporters déçus.
Une deuxième mi-temps sans enjeu
La seconde période n’aura été qu’une formalité pour le PSG, qui a géré tranquillement son avance. Roberto De Zerbi tente quelques ajustements en faisant entrer Rowe et Koné, mais rien n’y fait. Le PSG monopolise le ballon, maintenant une pression suffisante pour empêcher toute velléité offensive de l’OM. Luis Enrique en profite pour faire reposer certains cadres, garantissant une fin de match sans intensité. Malgré quelques opportunités ratées par Fabian Ruiz et Désiré Doué, le score en reste là, au grand désarroi des supporters phocéens.
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