Le LOSC s'est qualifié pour la saison régulière de la Ligue des Champions, mais non sans peine. Dominé par le Slavia Prague et secoué dès le début de la rencontre, Lille a dû faire preuve de résilience pour conserver son avantage de deux buts acquis au match aller (2-0, 2-1 au final).
Une entame cauchemardesque pour le LOSC
Forts de leur succès au match aller, les Lillois abordaient ce barrage retour avec ambition. Bruno Genesio optait pour la continuité en renouvelant son duo offensif Zhegrova-David, buteurs à Valenciennes. En face, le Slavia Prague, privé de plusieurs cadres, s'alignait en 3-4-3, bien décidé à renverser la situation. Dès le coup d'envoi, les Tchèques ont mis une pression intense sur le LOSC, et dès la 5e minute, une demi-volée de Zafeiris trouvait les filets de Chevalier, exploitant une défense nordiste apathique. Une entame cauchemardesque qui laissait entrevoir un match difficile pour les Dogues.
Une première mi-temps sous pression
Lille tentait de réagir, notamment par des initiatives d'Alexsandro et d'Haraldsson, mais sans grande réussite. Le Slavia, poussé par son public de l'Eden Arena, continuait d’agresser les visiteurs. Les occasions dangereuses s'enchaînaient pour les Tchèques, avec un tir croisé de Chory manquant de peu le cadre et une frappe de Zafeiris sur coup franc trouvant la barre transversale (40e). Les Lillois, dépassés dans tous les compartiments du jeu, subissaient et semblaient incapables de prendre le dessus.
Une seconde période sous tension
Au retour des vestiaires, Lille tentait de renverser la tendance. Gudmundsson se lançait dans une percée dès la reprise, mais Kinsky intervenait avec autorité. Le Slavia continuait d'imposer un défi physique à des Lillois fébriles et mal inspirés dans leurs passes. Dans cette tempête, le gardien Chevalier brillait, multipliant les interventions décisives face aux offensives tchèques. Un exploit individuel de Zhegrova redonnait espoir aux Dogues, avec une frappe puissante qui égalisait à 1-1 (77e). Mais cette éclaircie fut de courte durée, Schranz redonnant l'avantage aux locaux en exploitant une faille dans la défense lilloise (83e).