Déjà large vainqueur à l’aller en Bretagne (3-0), le Paris Saint-Germain n’a laissé aucune place au suspense en s’imposant avec autorité face au Stade Brestois (7-0) lors du match retour. Une démonstration qui illustre la montée en puissance des hommes de Luis Enrique, désormais qualifiés pour les huitièmes de finale où ils retrouveront soit le FC Barcelone, soit Liverpool.
Une qualification sans trembler
Si l’avantage pris au match aller permettait aux Parisiens d’aborder cette rencontre avec sérénité, le technicien espagnol n’a pas pris son adversaire à la légère. Alignant une équipe quasi-type, il a misé sur un trio offensif composé de Dembélé, Kvaratskhelia et Barcola, tandis que Fabian Ruiz remplaçait Warren Zaïre-Emery au milieu. Côté brestois, Éric Roy optait pour plusieurs changements, notamment en laissant Bizot, Ajorque, Camara et Magnetti sur le banc.
Un PSG clinique et sans pitié
Contrairement au match aller, Brest a tenté d’exister en début de rencontre, s’offrant même une occasion en or par Pereira Lage, sauvée in extremis par Marquinhos (13e). Mais cette velléité offensive bretonne a vite été éteinte par la machine parisienne. Barcola a ouvert le score après un bel appel en profondeur et un dribble sur Zogbé avant de tromper Coudert (1-0, 20e). Dès lors, la messe était dite.
Loin de se contenter de cet avantage, le PSG a poursuivi son travail de sape. Kvaratskhelia, dans un angle improbable, a doublé la mise juste avant la pause (2-0, 39e), tandis que João Neves trouvait la transversale (45e). Un signe que Paris ne comptait pas relâcher son emprise.
Un festival offensif avec sept buteurs différents
La seconde période a été un véritable récital parisien. Après une frappe de Lees-Melou sur le poteau (57e) et une tête de Chardonnet repoussée par Donnarumma (57e), Brest a laissé passer sa chance de sauver l’honneur. La punition a été immédiate : Vitinha a inscrit un superbe troisième but d’une frappe enroulée (59e), lançant un déluge offensif.
Luis Enrique a ensuite procédé à des changements payants. Ramos, entré en jeu, a offert le quatrième but à Doué (64e), avant que Mendes ne s’invite à la fête (5-0, 69e). Doué a ensuite rendu la pareille à Ramos pour le 6-0 (76e), avant que Mayulu ne conclue le festival sur une passe de Kvaratskhelia (7-0, 86e).
Avec sept buteurs différents, le PSG a montré qu’il ne dépendait plus des exploits d’un seul homme. Un signal fort envoyé aux futurs adversaires européens.
Un PSG en pleine confiance avant les huitièmes
Ce succès écrasant (10-0 sur l’ensemble des deux matchs) reflète parfaitement la philosophie prônée par Luis Enrique : une équipe solidaire, capable d’attaquer à plusieurs et de ne jamais relâcher la pression. Brest, pourtant auteur d’une belle épopée européenne, n’a rien pu faire face à la puissance collective parisienne.
Reste maintenant à savoir qui du FC Barcelone ou de Liverpool viendra défier ce PSG en pleine ascension en huitièmes de finale.
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