Stéphanie Frappart, l'arbitre française de renommée internationale, a été choisie par la fédération grecque pour arbitrer la finale de la Coupe de Grèce entre le Panathinaïkos et l’Aris Salonique. Ce choix, visant à calmer les tensions dans le football grec après de nombreux incidents, s'est avéré être une épreuve difficile pour Frappart. Malgré le huis clos imposé pour éviter tout débordement, la rencontre a été marquée par des événements chaotiques.
Des décisions contestées
La finale, remportée par le Panathinaïkos 1-0, a vu Stéphanie Frappart prendre des décisions controversées, entraînant une escalade de tensions. Elle a expulsé trois joueurs durant le match : Kotsiras du Panathinaïkos à la 51e minute, puis deux joueurs de l’Aris Salonique, Jean Jules (61e) et Darida (65e). Bien que ces expulsions soient justifiées, elles ont déclenché la colère des joueurs et du staff de l’Aris, particulièrement après que leur équipe ait encaissé le but décisif à la 90e+7.
Agressions et intimidations
À la fin du match, la situation a dégénéré. Les joueurs et membres du staff de l’Aris Salonique ont exprimé leur mécontentement de manière agressive, mais c’est le président du club, Theodoros Karypidis, qui s'est montré le plus virulent. Il a même agrippé Frappart, créant des scènes effrayantes sur le terrain.
Intervention de la police
La tension était telle que la police a dû intervenir pour protéger Stéphanie Frappart. Elle a été escortée hors du terrain par les forces de l'ordre, qui ont dû s’interposer entre elle et les joueurs ainsi que les dirigeants de l’Aris. Cette soirée mouvementée met en lumière les graves problèmes de violence et de gestion des émotions dans le football grec.