Vente de l’OGC Nice : INEOS cherche preneur à 250M € !

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Jean-Pierre Rivère avec Ineos sur le banc de l’OGC Nice

Cela mijotait depuis un an, c’est désormais officiel : le groupe INEOS a mandaté la banque d’affaires Lazard pour vendre l’OGC Nice. Le club azuréen, valorisé à 250 millions d’euros, est sur le marché depuis douze mois de manière informelle. Le processus s’accélère avec quatre marques d’intérêt concrètes, dont une venue d’Arabie Saoudite, sans qu’un accord ne soit proche.

Une mise en vente longtemps gardée sous silence


INEOS, propriétaire de Nice depuis 2019, a jusqu’ici joué la carte de la discrétion. Selon le journaliste Ben Jacobs, le club est « officieusement en vente depuis 12 mois ». En coulisses, la banque Lazard mène un processus exploratoire, visant à évaluer la profondeur de la demande et à sonder les conditions du marché.

INEOS ne se précipite pas. Il ne s’agit pas d’une vente en urgence, mais d’une stratégie opportuniste : céder Nice au bon prix et au bon moment. Le problème ? La valorisation à 250 M€ est jugée élevée par plusieurs parties intéressées. Ce chiffre s’explique par l’investissement massif du groupe dans le club, mais il refroidit certains investisseurs.

Des intérêts venus de l'international

Parmi les quatre groupes ayant manifesté leur intérêt, l’un d’eux est lié à l’Arabie Saoudite, via le Fonds Public d’Investissement (PIF). Cependant, "rien n’est proche avec les Saoudiens", précise Jacobs. Le PIF, déjà propriétaire de Newcastle, explore plusieurs pistes en Europe pour élargir son empire sportif, mais n’a pas encore dégainé d’offre pour Nice.

D’autres entités étrangères, notamment américaines et européennes, sont dans la boucle. La tendance est claire : les groupes multisport cherchent à renforcer leur présence dans le football européen, et Nice, club bien structuré et qualifié pour la Coupe d’Europe, représente un actif attractif.

Jean-Claude Blanc, la pièce maîtresse en coulisses ?

L’information pourrait passer inaperçue, mais elle est lourde de sens : Jean-Claude Blanc, directeur général de l’INEOS Sport, serait intéressé par la présidence de la LFP. Cela laisse entrevoir une volonté de se repositionner stratégiquement dans l’univers du sport français, peut-être en marge d’une cession du club.

Son départ éventuel de l’organigramme niçois pourrait accélérer le processus de vente, tant son rôle a été central dans la structuration du projet depuis son arrivée.

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