Sergei Pavlovich s'est imposé face à Jairzinho Rozenstruik lors de l’UFC Fight Night 250 en Arabie Saoudite. Dans un combat peu rythmé et marqué par un manque d’initiatives, le Russe a géré les échanges sans jamais être réellement inquiété. Pavlovich, classé numéro 4 des poids lourds, cherchait avant tout à se relancer après deux défaites consécutives.
Une approche prudente des deux combattants
Le duel entre Pavlovich et Rozenstruik n’a pas tenu les promesses d’un affrontement explosif. Les deux combattants ont affiché une grande prudence dès le début, refusant de prendre des risques. Pavlovich, connu pour sa puissance de frappe, n’a pas cherché à finir le combat rapidement, préférant conserver le contrôle et accumuler des points. De son côté, Rozenstruik semblait trop lent et trop passif pour menacer son adversaire.
Cette attitude peut s’expliquer par la pression pesant sur Pavlovich, qui restait sur deux défaites, dont un KO rapide face à Tom Aspinall lors d’un combat pour le titre intérimaire. Le Russe n’avait plus droit à l’erreur et voulait avant tout assurer la victoire.
Pavlovich contrôle les trois rounds
Tout au long du combat, Pavlovich a dominé les échanges grâce à une meilleure gestion de la distance et des frappes plus précises. Rozenstruik, pourtant en meilleure forme avec deux victoires récentes, n’a jamais réussi à imposer son rythme. Ses quelques tentatives offensives ont été trop rares et trop prévisibles pour déstabiliser Pavlovich.
La lenteur des échanges, typique des poids lourds, a contribué à rendre le combat ennuyeux pour les spectateurs. Malgré cela, Pavlovich a montré qu’il était capable de gérer une opposition tactique sans s’exposer inutilement.
Une victoire essentielle pour Pavlovich
À 32 ans, Sergei Pavlovich devait impérativement renouer avec la victoire pour ne pas perdre son rang dans le classement des poids lourds de l’UFC. Cette victoire, bien que peu spectaculaire, lui permet de rester dans la course aux prochains combats d’élite. Il devra toutefois se montrer plus offensif s’il souhaite rivaliser à nouveau avec les meilleurs de la catégorie, tels qu’Alexander Volkov ou Tom Aspinall.
Pour Rozenstruik, cette défaite met en lumière ses difficultés à maintenir une régularité dans ses performances. Malgré des victoires récentes, il n’a pas réussi à reproduire les efforts nécessaires pour inquiéter un adversaire du calibre de Pavlovich. À 36 ans, son avenir dans le top 10 des poids lourds semble de plus en plus incertain.
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