Quentin Halys, le talent français qui monte en puissance
Quentin Halys est né le 26 octobre 1996 à Bondy, dans la banlieue parisienne. Il commence le tennis à l'âge de 5 ans et se révèle rapidement comme un joueur doué et puissant. Il intègre le Pôle France de Poitiers en 2008 et remporte ses premiers tournois juniors en 2011. Il se fait remarquer en 2014 en atteignant les demi-finales de l'Open d'Australie et de Roland-Garros chez les juniors, ainsi qu'en remportant le championnat d'Europe avec l'équipe de France.
Il passe professionnel la même année et remporte son premier titre ITF à Heraklion, en Grèce, le jour de ses 18 ans. Il obtient une invitation pour les qualifications de Roland-Garros, où il parvient à se hisser dans le tableau principal. Il y affronte au premier tour le tenant du titre Rafael Nadal, qui le bat en trois sets.
La progression de Quentin Halys sur le circuit Challenger
En 2015, Quentin Halys se consacre principalement au circuit Challenger, où il atteint quatre finales et en remporte deux. Il gagne ainsi plus de 200 places au classement ATP et termine l'année aux portes du top 200.
En 2016, il confirme son potentiel en remportant son premier titre Challenger à Tallahassee, aux États-Unis. Il réalise aussi sa meilleure performance en Grand Chelem à l'Open d'Australie, où il bat au premier tour Ivan Dodig, alors 78e mondial, avant de s'incliner face au numéro 1 mondial Novak Djokovic.
En 2017, il atteint deux nouvelles finales Challenger, à Bergame et à Anning, mais ne parvient pas à les convertir en titres. Il se maintient néanmoins dans le top 150 mondial.
En 2018, il renoue avec la victoire en remportant deux tournois Challenger, à Quimper et à Nanchang. Il atteint aussi la finale du tournoi d'Istanbul, où il s'incline face à Taro Daniel. Il atteint son meilleur classement ATP en septembre, à la 102e place.
La stagnation puis la renaissance de Halys
En 2019, Quentin Halys connaît une saison plus difficile. Il n'atteint qu'une seule finale Challenger, à Aix-en-Provence, où il perd contre Corentin Moutet. Il ne parvient pas à se qualifier pour les tournois du Grand Chelem et retombe au-delà de la 200e place mondiale.
En 2020, il est perturbé par la pandémie de Covid-19 qui interrompt le circuit pendant plusieurs mois. Il ne dispute que quelques tournois et ne gagne que deux matches sur le circuit principal.
En 2021, il retrouve des couleurs et atteint deux finales Challenger, à Forli et à Porto. Il se qualifie aussi pour l'Open d'Australie et l'US Open, où il perd au premier tour.
En 2022, il réalise sa meilleure saison sur le circuit ATP. Il remporte trois titres Challenger, à Pau, Lille et Ismaning. Il atteint aussi quatre autres finales, à Forli, Turin, Bordeaux et Orléans. Il se qualifie pour les trois tournois du Grand Chelem disputés et atteint pour la première fois le troisième tour à Wimbledon. Il termine l'année à la 61e place mondiale.
Le style de jeu et les qualités de Quentin Halys
Quentin Halys est un joueur offensif, qui aime prendre l'initiative des échanges avec son service puissant et son coup droit dévastateur. Il est capable de frapper fort des deux côtés et de varier les angles et les effets. Il est aussi doté d'un bon toucher de balle et d'une bonne volée. Il est à l'aise sur toutes les surfaces, mais il préfère la terre battue et le dur.
L’avenir et les objectifs de Quentin Halys
Quentin Halys est l'un des espoirs du tennis français. Il a déjà remporté six titres Challenger et battu plusieurs joueurs du top 100. Il vise désormais à s'installer durablement dans le top 50 mondial et à briller dans les tournois du Grand Chelem. Il espère aussi intégrer l'équipe de France de Coupe Davis et participer aux Jeux olympiques. Il est entraîné par Nicolas Devilder, ancien joueur professionnel, qui l'aide à progresser et à gérer la pression.
Quentin Halys est un joueur discret et humble, qui ne se laisse pas griser par le succès. Il travaille dur pour atteindre ses objectifs et il ne renonce jamais. Il est apprécié par ses pairs et par le public, qui admirent son jeu spectaculaire et son fair-play. Il est aussi soutenu par ses sponsors, comme Lacoste, Babolat et BNP Paribas.
