Après un match aller remporté 2-1 au Bernabéu, le Real Madrid abordait ce huitième de finale retour avec un léger avantage. Mais dans l’ambiance incandescente du Metropolitano, l’Atlético était prêt à renverser la situation. Diego Simeone et Carlo Ancelotti avaient chacun procédé à deux changements dans leur onze de départ. Reinildo et Conor Gallagher remplaçaient Javi Galán et Samuel Lino côté Colchonero, tandis que Luka Modric et Jude Bellingham prenaient la place de Camavinga et Brahim Diaz chez les Merengues.
Un derby madrilène sous haute tension
Dès l’entame, l’Atlético frappait fort. Après seulement 27 secondes, Conor Gallagher inscrivait son premier but en Ligue des champions en reprenant un centre parfait de Rodrigo De Paul (1-0, 1e). Ce but éclair relançait complètement le suspense en remettant les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux rencontres (2-2). Dès lors, le Real prenait le contrôle du ballon (75 % de possession au bout de 15 minutes), mais sans parvenir à briser le bloc ultra-discipliné des hommes de Simeone.
Un Real Madrid inoffensif et frustré
Malgré son emprise sur le jeu, le Real Madrid ne trouvait aucune faille. Vinicius Jr, pris en étau par la défense, peinait à créer des différences, tandis que Bellingham et Rodrygo étaient invisibles. Kylian Mbappé, lui, passait plus de temps à protester qu’à peser sur la rencontre. À la pause, le constat était accablant pour les Merengues : aucun tir tenté en 45 minutes et seulement deux ballons touchés par Mbappé dans la surface adverse.
En face, l’Atlético imposait un combat physique intense. Julian Alvarez, très actif, obligeait Thibaut Courtois à plusieurs parades (25e, 39e, 47e). Le pressing haut des Colchoneros étouffait totalement les Madrilènes, incapables de relancer proprement.
Une prolongation électrique et un Real pragmatique
Face à cette apathie, Ancelotti tentait de relancer la machine en effectuant des changements. Camavinga et Lucas Vazquez entraient pour dynamiser l’entrejeu. Un coaching presque payant puisque Mbappé obtenait un penalty après une accélération foudroyante (68e). Mais, coup de théâtre, Vinicius Jr envoyait sa tentative largement au-dessus du cadre (70e).
Alors que la tension montait, l’Atlético manquait une énorme occasion par Correa (89e). Toujours à 1-0 après 90 minutes (2-2 cumulé), les deux équipes s’engageaient dans une prolongation sous haute intensité. Les Colchoneros continuaient de pousser, Correa (94e) et Sorloth (96e) testant encore Courtois. Mais à mesure que les minutes défilaient, la nervosité prenait le pas sur le jeu, illustrée par un accrochage entre Bellingham et Vinicius Jr.
Les tirs au but, une spécialité madrilène
Comme souvent dans ces rencontres tendues, tout se décidait aux tirs au but. Et comme souvent en Ligue des champions, le Real Madrid faisait parler son expérience. Plus précis et plus sereins, les hommes d’Ancelotti s’imposaient 4-2 dans cet exercice, validant leur qualification pour les quarts de finale.
Si l’Atlético a longtemps cru à l’exploit, le réalisme madrilène a une nouvelle fois fait la différence dans les moments cruciaux. Le Real Madrid poursuit son parcours en Ligue des champions, tandis que les Colchoneros peuvent nourrir d’immenses regrets.
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