Le Paris Saint-Germain version avril 2025 n’a plus rien à voir avec celui tombé à l’Emirates six mois plus tôt. Le groupe de Luis Enrique, renforcé par l’arrivée de Kvaratskhelia et l’explosion d’un Warren Zaïre-Emery toujours plus influent, a affiché une maîtrise impressionnante dans cette demi-finale aller. Dès les premières minutes, Paris a étouffé Arsenal par un pressing haut et une mobilité collective remarquable. L’ouverture du score rapide de Dembélé (4e), sur un mouvement à deux parfaitement exécuté avec Kvara, illustre la verticalité retrouvée de cette équipe.
Un PSG transformé qui impose son tempo
Le PSG a ensuite dominé le jeu, se procurant plusieurs occasions nettes, notamment grâce à un Kvaratskhelia insaisissable sur son aile et à un Marquinhos très présent sur coups de pied arrêtés. "Ils ont joué avec une intensité qu’on n’avait pas vue venir", aurait soufflé un proche du staff d’Arteta (source proche, à confirmer).
L'orage anglais et la résilience parisienne
Après avoir subi, Arsenal a fini par se rebeller. Plus agressifs au pressing, plus compacts, les Gunners ont pris le contrôle du ballon, poussant progressivement Paris dans ses 30 mètres. Mais le PSG n’a pas rompu. Donnarumma, impérial, a repoussé les assauts de Martinelli (45e) puis de Trossard (56e). Même lorsque l’Emirates a cru à l’égalisation sur un but refusé à Merino (47e), Paris est resté lucide.
Luis Enrique a ensuite procédé à des ajustements cruciaux. Les entrées de Barcola et Ramos ont offert de précieuses bouffées d’oxygène. L’ex-Lyonnais a même été tout près de doubler la mise (84e), tandis que Ramos trouvait la barre d’un pointu subtil (85e). Les dernières minutes furent tendues mais bien gérées. "Ce PSG sait désormais souffrir sans paniquer", note un consultant de RMC Sport. C’est là toute la différence avec le passé.
Paris voit la finale
En s’imposant 1-0 à l’extérieur, le PSG s’est offert une position idéale avant le retour au Parc des Princes. Cette performance valide les choix de Luis Enrique et souligne la montée en puissance d’un collectif en pleine maturité. Si la qualification n’est pas encore acquise, Paris a clairement changé de statut.
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