Le Top 14, vitrine du rugby français, reste le championnat qui rémunère le mieux ses joueurs. Selon une étude réalisée par le cabinet d’audit Nexia S&A et relayée par Midi Olympique, le salaire moyen d’un joueur professionnel s’élève à 259 000 euros annuels, soit environ 21 000 euros par mois. Ce chiffre place la compétition française loin devant la Premiership anglaise ou encore la Japanese Rugby League One, malgré les salaires attractifs offerts au Japon pour les stars étrangères comme Faf de Klerk ou Cheslin Kolbe, qui flirtent avec le million d’euros annuel.
Des écarts importants entre les joueurs
Si la moyenne est élevée, le Top 14 connaît toutefois des disparités notables. Seuls 33 joueurs, soit 4 % des effectifs, perçoivent un salaire supérieur à 40 000 euros par mois. Parmi les mieux rémunérés, on retrouve des figures emblématiques du rugby international :
- Antoine Dupont (Stade Toulousain), capitaine des Bleus, est logiquement dans le haut du classement.
- Owen Farrell, l’ouvreur anglais fraîchement arrivé au Racing 92, figure également parmi les joueurs les mieux payés.
- Les Rochelais Grégory Alldritt et Will Skelton, champions d’Europe en 2023, tirent aussi leur épingle du jeu.
- Matthieu Jalibert, star de l’Union Bordeaux-Bègles, complète ce groupe élitiste.
Ces joueurs atteignent des revenus avoisinant les 600 000 euros bruts annuels, confirmant leur statut d’exception au sein du championnat.
La rareté des profils, un facteur clé
Le poste occupé et la rareté des profils jouent un rôle majeur dans la détermination des salaires. Il y a plusieurs années, les piliers droits figuraient souvent en tête des rémunérations en raison des exigences physiques et techniques de leur poste. Aujourd’hui, les tendances ont changé :
- Deuxième ligne : avec un salaire moyen de 280 000 euros par an, ils dominent les grilles salariales grâce à leur rareté et leur importance stratégique.
- Ouvreurs-buteurs : ces joueurs-clés, capables de décider du sort d’un match, perçoivent en moyenne 250 000 euros par an.
En revanche, les talonneurs et les ailiers sont moins valorisés, leurs rémunérations plafonnant autour de 190 000 euros annuels.
Une attractivité à préserver
Le Top 14, en dépit de son attractivité, est confronté à des défis croissants, notamment la maîtrise du salary cap. Si ce dernier est essentiel pour préserver l’équilibre financier des clubs, il doit être adapté pour permettre aux équipes françaises de rivaliser avec les propositions colossales venues du Japon ou d’autres compétitions émergentes.
FAQ :
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Quel est le salaire moyen dans le Top 14 ?
Environ 259 000 euros par an, soit 21 000 euros par mois.
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Qui sont les joueurs les mieux payés ?
Antoine Dupont, Owen Farrell, Matthieu Jalibert, Grégory Alldritt et Will Skelton.
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Quels postes sont les mieux rémunérés ?
Les deuxième ligne (280 000 €) et ouvreurs-buteurs (250 000 €) sont les plus valorisés.
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Quel est l’impact du salary cap ?
Il limite les dépenses des clubs pour garantir leur viabilité financière, mais peut freiner l’attractivité du championnat face à d’autres ligues.
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Le Top 14 est-il le championnat le mieux payé ?
Oui, il dépasse la Premiership anglaise et la Japanese Rugby League One en termes de salaires moyens.