Le Stade Toulousain vit une semaine noire. À quelques jours de sa demi-finale de Champions Cup contre l’Union Bordeaux-Bègles, l’infirmerie toulousaine ne désemplit pas. Après Peato Mauvaka (ligament croisé) et Blair Kinghorn (genou), c’est au tour de Thomas Ramos de renoncer. Touché à un mollet, l’arrière international ne participera pas à l’affiche de dimanche (16h), privant Toulouse de son maître à jouer et de son buteur attitré.
Une absence lourde de conséquences
Ramos n’est pas qu’un joueur. Il est le régulateur du jeu toulousain, son métronome, celui qui assure les sorties de camp propres et les points au pied. Avec Antoine Dupont déjà absent – le Stade Toulousain perd une nouvelle pièce maîtresse. "C’est la double peine", confie un proche du club. Sans Dupont, Kinghorn, Mauvaka et maintenant Ramos, c’est une ossature stratégique entière qui s’effondre à l’aube du rendez-vous continental le plus important de la saison.
Mallia sous pression
C’est l’Argentin Juan Cruz Mallia qui devrait glisser à l’arrière. Solide, expérimenté, mais pas spécialiste du tir au but. Or, dans une demi-finale de Champions Cup, chaque point compte. Toulouse devra donc s’adapter : trouver un nouveau buteur – Ntamack ? – et repenser sa structure offensive, privée de deux de ses meilleurs créateurs.
Un contexte défavorable face à une UBB en confiance
En face, l’UBB se présente en pleine forme, avec un effectif quasiment au complet et une dynamique solide. À domicile, portée par un public bouillant, l’équipe de Yannick Bru a une occasion rêvée d’atteindre la finale. Toulouse, quintuple champion d’Europe, garde de l’expérience à revendre, mais devra faire preuve de résilience et de solidarité.
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